Dans le tumulte du quotidien, nous sommes souvent entraînés à vivre au rythme des attentes, des urgences, des obligations…
Dans ma pratique, je rencontre souvent des personnes qui ne savent plus exactement comment elles en sont arrivées là.
Leur quotidien s’est construit par couches : des choix faits pour faire plaisir, par devoir, par peur de décevoir ou de ne pas être à la hauteur. Des silences accumulés. Des besoins mis de côté, parfois depuis très longtemps.
Et puis un jour, un trop-plein. Un corps qui dit stop. Un mal-être diffus. Une impression de ne plus être tout à fait à sa place dans sa vie.
Cela ne signifie pas que tout va mal. Mais simplement que l’âme réclame de l’attention.
Parfois le corps vient parler lors des moments de pause. J’ai souvent entendu : « Je suis souvent malade la veille de mes vacances » ou « même pendant mes vacances ». Le corps ne vient-il pas signifier sa limite ?
La psychologie nous apprend que nos comportements s’enracinent souvent dans des mécanismes anciens, inconscients.
Prendre du recul, ralentir, ce n’est pas fuir le réel.
C’est au contraire se donner la chance de faire un tri conscient entre ce que l’on veut encore porter, et ce que l’on peut déposer.
Cet été, je vous invite à faire cet exercice intérieur :
À quoi est-ce que je donne mon énergie aujourd’hui ? Est-ce que cela me nourrit ? Me construit ? Me respecte ?
Dans l’espace thérapeutique, nous pouvons ensemble explorer ces dynamiques invisibles, remettre de la clarté sur vos choix passés, et vous accompagner dans une réappropriation de votre liberté intérieure.
A bientôt.
Servane
